❝ NOMS: mon nom de famille n’est autre que chamberlain que je tiens de mon père d’origine française. PRÉNOMS: j’ai deux prénoms : giulia et nikolaevna, le second en hommage à la princesse anastasia romanov qui avait également ce prénom. ÂGE: je suis tout juste âgée de 24 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: j’ai vu le jour le 14 décembre 1987 dans la magnifique ville de Prague. OCCUPATION: après cinq années d’études de droit, je suis actuellement secrétaire juridique dans un cabinet d’avocat.STATUT: je suis actuellement célibataire depuis six mois suite à une relation amoureuse quelque peu compliquée. HOBBIES: faire du shopping, cuisiner, se concentrer sur un dossier pour le travail, passer du temps avec ses amis et sa famille notamment avec son grand frère... ❞

traits de caractère → Bénévole ; généreuse ; entreprenante ; persuasive ; persévérante ; idéaliste ; franche ; souriante ; drôle ; pessimiste ; indépendante ; talentueuse ; manque de confiance en elle et de courage ; charismatique ; élégante ; efficace ; loyale ; sincère ; curieuse ; fortunée ; naturelle ; simple. •••••••••••••••••••••••••••• manies, tics ou anecdotes → 01. Giulia a tendance à se ronger les ongles et à trembler légèrement lorsqu’elle est stressée. 02. Giulia a énormément souffert de la mort de sa mère. La présence de son père l’a un peu soulagée mais celui-ci a préféré se réfugier dans son travail plutôt que de l’aider à soulager sa peine. 03. Giulia croit en peu de choses mais l’amour est quelque chose en quoi elle croit. Elle pensait qu’avec son ex, ce serait pour la vie mais elle a du se faire une raison lorsqu’il a choisi la fortune de sa famille plutôt qu’elle. En effet, les parents du jeune homme lui avaient posé un ultimatum : elle ou son héritage. Il faut croire qu’il ne l’aimait pas suffisamment. 04. Giulia essaye de se débrouiller par elle-même et de ne pas demander trop d’argent à son père même si elle souhaiterait ouvrir son propre cabinet d’avocat. Elle est qualifiée pour devenir avocate mais il lui manque l’argent pour se lancer et un peu de courage également. ..

❝ POURQUOI PRAGUE ? ❞ Prague est toute ma vie si l’on peut dire. En effet, elle est à la fois la ville qui m’a vue naître et qui a vu la venue au monde de ma mère également. En bref, c’est une grande histoire de famille. C’est aussi la ville dans laquelle mon père a accepté de déménager pour rester auprès de celle qu’il aimait, Ivana Pivovavora, ma mère qu’il avait rencontré au cours de vacances en Autriche. Je connais Prague comme ma poche. Demandez-moi les meilleurs bars, les meilleurs lieux de soirées, les magasins offrant les prix les plus intéressants et je n’aurais aucun mal à vous répondre. Je pense que l’on peut dire que Prague a évolué en même temps que moi. Je suis contente de dire que je viens d’ici car cette ville me plaît encore plus qu’avant. Malgré mes envies de voyage, je ne pense pas être capable de vivre ailleurs qu’ici.

❝ HISTOIRE ❞ Bonjour Monsieur Chamberlain. Je vous présente votre petite fille. Vous devez faire erreur, mademoiselle. Ma femme vient à peine de rentrer en salle d’accouchement. Je sais qu’elle est à peine rentrée mais il s’agit bien de votre fille. » Ils échangent un regard et un sourire puis Callahan finit par prendre sa fille dans ses bras. Il faut croire que tu avais hâte de nous rejoindre, ma petite. Je sais que ta mère voulait t’appeler Giulia alors ce sera cela. En parlant de ta mère… Et si on allait la voir ? Il avait l’air assez idiot, là, au milieu de cette salle d’hôpital, un bébé dans les bras. Il paraît qu’il y a des choses que l’on n’a pas besoin d’apprendre et notamment que l’art d’être parent est inné. En cet instant, Callahan donnait l’impression d’être un père formidable et exemplaire. Cependant, tout bascula douze ans plus tard dans ce même hôpital. Docteur, Docteur ! Avez-vous des nouvelles sur l’état de ma mère ? Giulia avait douze ans et lorsqu’elle vit passer un médecin devant elle à l’hôpital, elle ne put s’empêcher de l’interpeller alors que son père lui avait dit de rester assise sagement sans rien faire. Le médecin s’agenouilla afin de se mettre à sa hauteur. Elle ne sut pas trop pourquoi mais cette démarche du médecin ne la rassura guère. Elle pinça ses lèvres, ses yeux s’embrumèrent aussitôt de larmes. Giulia, il va falloir que tu sois forte. A douze ans, on est capables d’endosser ces choses-là. N’en veux à personne et soutiens ton père comme il se doit. Ta maman a rejoint un monde bien plus calme que celui-ci. Maintenant, ici, elle dort paisiblement et tu ne pourras plus lui parler. Giulia éclata en sanglots et se retourna vers son père. Lui pleurait déjà, il devait être au courant de la nouvelle mais cherchait un moyen pour le dire comme il faut à sa fille. C’était raté, maintenant, elle savait. N’en vouloir à personne ! J’en voudrais toujours à ce chauffard qui m’a enlevée ma maman. Elle partit en courant et sauta dans les bras de son père. Ils restèrent là durant de longues minutes comme si la maison leur remémorerait bien trop de souvenirs partagés avec elle. Ivana Chamberlain n’était plus de ce monde et, malheureusement, ils allaient devoir se faire une raison.

Dix-huit ans. Elle n’était plus une enfant. Je dirais femme-enfant si vous le souhaitez car elle était en transition si l’on peut dire cela. Cet âge signifiait la fin du lycée et le début des choses sérieuses : l’université. Alors qu’elle avait été acceptée dans une faculté aux Etats-Unis, Yale précisément, elle a choisi de rester étudier à Prague pour rester avec mon père. Cela était assez idiot puisque depuis la mort de son père, on ne peut pas dire que son père lui a accordé de l’attention. Il avait préféré se noyer dans le travail plutôt que de tenter de se rapprocher d’elle en s’intéressant à ce qu’elle faisait elle. Giulia avait bien du s’y faire même si elle aurait voulu une réaction différente. Elle ne pouvait s’empêcher de repenser au médecin qui lui avait dit d’être là pour son père mais quand il n’est jamais là, on fait comment ? Sa vie lui parut moins insurmontable lorsqu’elle fit la connaissance de ce cher Nolan. Le petit hic, c’était qu’il était son professeur. Ils se mirent à se retrouver souvent le soir pour discuter de tout et de rien. Il n’avait que cinq ans de plus qu’elle au final. Il était tout juste diplômé et son poste à Prague était le premier. Ils se fréquentèrent en tant qu’amis pendant un an. Un an que passa Giulia à réfréner ses sentiments. Un soir, elle prit un léger risque. Tendrement, elle s’osa à lui prendre la main. Il était la seule présence régulière qu’elle avait eu pendant ces longs mois. Certes, elle allait en cours mais aucun élève ne lui plaisait alors que Nolan lui avait tapé dans l’œil dès le premier jour. « Qu’est-ce que vous faites ? On ne peut pas… Vous êtes beaucoup trop jeune et puis… C’est contre le règlement, Giulia. » « Et alors ? » « Et alors on n’peut pas… C’est tout ! » « Ouais, j’vous plais pas, c’est pas une histoire de règlement. » « Giulia ! » Il lui lâcha la main et se dirigea vers la fenêtre. Se frottant la nuque, il semblait terriblement gêné et à court de mots. Puis, il se ravisa, s’installa de nouveau sur le canapé et prit son visage dans ses mains. « Vous ne m’aidez pas, vous savez. Je lutte depuis si longtemps pour ne pas succomber. » « Mais Nolan, nous n’avons que cinq ans d’écart. » « Ce n’est pas l’âge le problème, c’est que… » La belle Chamberlain le fit taire en déposant ses lèvres sur les siennes. Il réagit comme elle l’avait voulue en réagissant à son baiser. Ce soir-là, ils couchèrent ensemble pour la première fois.

Ils se sont séparés il y a tout juste six mois. Ce que Giulia ne savait pas, c’était que Nolan aurait pu ne pas travailler s’il le voulait car il était l’héritier d’une famille tchèque. Cela aurait pu ne poser aucun problème puisqu’elle dispose, elle aussi, de pas mal d’argent sauf que ce qu’elle ne savait pas, c’était qu’il était en quelque sorte promis à une autre depuis sa naissance. Nolan a voulu la retenir en lui disant qu’il était prêt à ne pas se marier avec cette fille car c’était elle qu’elle aimait. Tout ce que Giulia a trouvé à lui dire, c’est : « Oui, comme dans les films, tu vas prétendre que tu te marieras avec moi et pas avec elle. Puis, tes parents vont faire pression sur toi et tu vas te retrouver tirailler entre l’honneur de ta famille et ton amour pour moi. Tu sais, Nolan, tu aurais du me parler de cela au tout début. Cela m’aurait évité de tomber amoureuse de toi mais je vais t’aider à choisir. Je m’en vais et tu peux te marier avec elle. Par contre, aie la décence de ne pas m’inviter au mariage… » Ce que Giulia ne sait pas, c’est que cette fille à qui il a été promis, c’est une amie à elle. A la base, c’était avec la famille de Giulia que le contrat était conclu mais son père a préféré le rompre pour la laisser choisir le partenaire qu’elle voulait. Il faut croire que son père se soucie plus d’elle qu’elle ne l’imagine.

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